Les inconditionnels ont encore déchanté à la vue de ce club qui s’enlise et qui patauge dans le magma de la hiérarchie.
Entre interrogations sportives, résultats décevants, politique d’austérité et difficultés à dégraisser, le CA se trouve actuellement face à une situation compliquée. Un constat lunaire au regard de l’atmosphère qui régnait il y a déjà des années. Globalement, c’est donc comme si le Club Africain n’avait pas vocation à se pérenniser. Historiquement instable, (ce qui fait en partie sa beauté !), le CA voit encore et toujours ressurgir ses vieux démons. Ainsi, après le départ de Bertrand Marchand et l’intronisation de Saïd Saïbi, la foudre s’est à nouveau abattue sur le Parc A, alors que le moral des joueurs, au plus bas depuis quelques jours déjà, a de nouveau été entamé, après que les fans ont fini de doucher un mental de joueurs défaillants, incapables d’un sursaut d’amour-propre comme entrevu face à l’USM. C’est comme un air de déjà vu au CA. Après l’idylle d’avant-saison où tous les espoirs étaient permis, place au doute, puis à la chute et même au déni de certains joueurs qui ne comprennent pas les remontrances et les sermons qui leur sont adressés ! Forcément, il y a de quoi jaser dans les chaumières clubistes avec des fans en manque de liesse, de ferveur et de réussite tout court. On ne s’enlace plus au Parc A et ça se comprend.
Une plaie ouverte !
Après des années de galère avec un club qui peine à regagner le haut du panier, l’on pensait que le CA sortirait finalement la tête de l’eau. Fini les vaches maigres ? Les inconditionnels ont encore déchanté à la vue de ce club qui s’enlise et qui patauge dans le magma de la hiérarchie. Désespérés de ne pas retrouver une équipe à leur image, attachante, pleine de folie et pas dénuée de qualité, les fans sont encore montés au créneau, et le coupable, le bouc émissaire tout désigné, en l’occurrence, Oussama Sellami, le directeur sportif, a été tout simplement voué aux gémonies par certains joueurs alors que le bateau coule par la proue. C’est actuellement une plaie ouverte et il y a forcément de quoi se lamenter. Le CA est ingérable en coulisses et indéchiffrable sur le terrain. Le bureau, malgré toute sa bonne volonté, ne parvient pas à métamorphoser ce qui doit l’être. De l’ennui terrible de la saison dernière, malgré le retour dans le pré-carré africain, l’on croyait à tort que les tenants parviendraient à ouvrir une nouvelle parenthèse enchantée. Mais ces derniers jours, tout s’est écroulé. L’histoire se répète au CA, encore et toujours avec une équipe fanion en plein blizzard. Et voilà donc de nouveau une pression à faire trembler le plateau technique, le groupe de joueurs et, bien sûr, le bureau directeur. Ce CA-là ne fait même pas le poids face aux outsiders ambitieux. Que dire alors des explications face aux cadors ! Ce CA-là a besoin de renforts, de discipline, de fermeté et de dignité pour se relever. Les fans, à leur tour, ne demandent pas l’impossible. Ils stigmatisent juste le comportement des joueurs, des éléments à l’attitude fataliste, habités par un sentiment défaitiste, sans donner l’impression de pouvoir apprivoiser l’échec. Les pionniers doivent se retourner dans leurs tombes ! Quant aux actuels acteurs du jeu, après la gifle de trop, nul besoin maintenant de se tirer une nouvelle balle dans le pied en abordant le mélodrame de l’incompréhension au risque d’exacerber encore plus les tensions.
denguir mahmoud
19 décembre 2022 à 17:42
Le club africain a surtout besoin de sérénite!!!chaque .contre perfomance est vécue comme un.cataclysme,ce qui contribue a entretenir un climat délétère qui ne fait que miner le moral des joueurs; telle situation sur la quelle surfe certains opportunistes comme Oussama sellami,qui saisit la l occasion de redorer son blason,de soigner une image de marque visant artificiellement l approbation collective et le bien paraître a des fins encore mystérieuses…pourtant le club sportif sfaxien.connaissant les mêmes méandres sans dramaturgie excessive a l instar de l ifriqui
le C A et l ensemble de ses sympathisants et intervenant gagnerait a replacer les choses dans leur véritable contexte,celui d un championnat décousu synonyme de manque de compétition ,de rythme erratique ,après la désignation d un nouvel entraîneur qui ne maîtrise pas encore son environnement et après une défaite a l extérieur face a un nouveau géant du championnat! Ceci dit,si les travaux de réfection et de stabilisation sont légion au club africain,ce n est pas avec ce genre d ambiance et ce n est pas en entrenant pareil marasme que l on réussira a remédier à la situation!